Pourquoi 27% des ETI manquent de prévisions de trésorerie fiables ?

Trésorerie, ETI, Prévisions financières, Gestion des risques, Finance, Transformation digitale 13/11/2024

Selon une étude menée par Agicap auprès de 500 DAF d’ETI, trois défis majeurs se distinguent : la sous-estimation des coûts opérationnels, la complexité croissante des entreprises et l'utilisation d'outils obsolètes. Chacun contribue à fragiliser la précision des prévisions de trésorerie, ce qui expose les ETI à des risques financiers significatifs.

  • 1er défi : La sous-estimation des coûts opérationnels

Le premier défi auquel les DAF sont confrontés réside dans la sous-estimation des coûts opérationnels. Les entreprises ont souvent du mal à anticiper les variations de dépenses imprévues, telles que les fluctuations des prix des matières premières ou les hausses soudaines des coûts énergétiques. Cette volatilité, particulièrement présente dans le contexte économique actuel, complique la tâche des responsables financiers, qui se retrouvent face à des écarts importants entre les prévisions établies et les coûts réels.

En outre, la sous-estimation des dépenses opérationnelles signifie également que les processus d’approbation et de contrôle des dépenses ne sont pas assez stricts ou trop souvent contournés. En effet, les DAF d’ETI reconnaissent dans cette étude que la gestion des dépenses “sauvages” et le contournement des règles sont un réel problème.

  • 2ème défi : La complexité croissante des entreprises

Au fur et à mesure que les ETI se développent, leur structure organisationnelle devient de plus en plus complexe. Ce deuxième défi est particulièrement visible dans les entreprises qui opèrent sur plusieurs marchés ou à travers des entités juridiques multiples. En effet, une entreprise ayant plusieurs filiales, opérant dans des devises différentes ou avec des comptes bancaires dispersés dans plusieurs pays, fait face à une consolidation des flux de trésorerie extrêmement difficile, en particulier si elle souhaite le faire en temps réel.

Ainsi, dès lors que le nombre d’entités juridiques augmente, la fiabilité des prévisions décroit de 17 points. L’une des causes principales de ce recul est le fait que seul un tiers des ETI imposent à leurs filiales de faire systématiquement des prévisions de trésorerie. Dans les autres cas, soit les filiales n’en font jamais, soit exceptionnellement (en situation de tension de trésorerie ou de Capex élevés).

D’après Amel AMZERT, Cheffe de Projet chez APSYS et ex-Trésorière chez LE PONANT, le service trésorerie est mis à rude épreuve, il est difficile d’obtenir des données fiables, et le temps manque pour effectuer un travail très approfondi sur les sources de données. On se contente de prévisions très approximatives. Par ailleurs, il est souvent difficile en phase de croissance d’uniformiser les process avec les filiales qui n’ont pas le même mode de fonctionnement, voire les mêmes règles de gestion.

  • 3ème défi : L’utilisation d’outils obsolètes

Enfin, le troisième défi est l'utilisation d'outils obsolètes par les DAF pour gérer la trésorerie. De nombreuses entreprises continuent de s'appuyer sur des Excel ou des ERP qui ne sont pas conçus pour la gestion en temps réel des flux de trésorerie et n’offrent que des fonctionnalités limitées en matière de prévisions de trésorerie. Eric Mandel, Chef de projet chez Apsys et auparavant DAF chez HEITZ SYSTEM précise qu’il est effectivement difficile d’obtenir un prévisionnel fiable en ne s’appuyant que sur la comptabilité et les outils métier, l’utilisation d’Excel reste un travail long et fastidieux qui ne permet pas de mettre à jour facilement la projection dès qu’un changement conjoncturel intervient.

En particulier, ces outils ne facilitent pas la réalisation de scénarios, et ne permettent pas d’intégrer les 3 types de prévisionnels de trésorerie et de les faire communiquer entre eux. Trop d’ETI ont un prévisionnel court-terme dans un TMS, qui ne communique pas avec les prévisionnels à 13 semaines ni avec le prévisionnel long-terme, gérés sur Excel ou dans un outil de FP&A. En outre, l’étude souligne que la majorité des ETI françaises ne réalisent pas de prévisions à court et long-terme.

Et vous, comment gérez-vous les prévisions de trésorerie dans votre entreprise ?

Face à ces défis, il est essentiel d'adopter des solutions plus adaptées pour une gestion proactive et précise de la trésorerie. C'est là qu'APSYS, expert depuis plus de 30 ans dans l'intégration de solutions de gestion, intervient. Grâce à son expertise, APSYS accompagnera votre entreprise dans la sélection et l'implémentation des meilleures solutions pour optimiser la gestion de la trésorerie, améliorer la fiabilité des prévisions et renforcer la prise de décision financière.

Téléchargement de l'étude : https://bit.ly/4hJmQYW.

 

 

  

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