Facture électronique : 16 idées reçues (et leurs vraies réponses) sur les Plateformes Agréées !

#RFE #PA #FLOWWA 30/09/2025

Vous les entendez ces nombreux bruits de couloir autour de la réforme de la généralisation de la facturation électronique ? Oui oui, ceux qui finissent par faire douter toutes les entreprises

Vous êtes sans aucun doute sur-sollicité sur le sujet de la facture électronique. Eh oui, septembre 2026, c’est après demain et nous devrons tous être capables de recevoir des factures électroniques. Cela dit, halte à la pression ! Rien de mieux que cette dernière pour propager des rumeurs…

Prenons le temps de faire un tour d’horizon sur les idées reçues (et parfois carrément fake news) autour du Portail de l’Etat (Concentrateur) et des Plateformes de Dématérialisation Partenaires (PDP) appelées aussi Plateformes Agréées (PA). Comptez sur l’équipe Flowwa pour avoir toutes les réponses ci-dessous.

 

1. « La réforme va être reportée ! »

NON non et non. Qu’on se le dise une fois pour toute, le calendrier de la mise en œuvre de la réforme de la facturation électronique est bien confirmé. Voici les dates clés :

1er septembre 2026 :

  • La réception des factures électroniques devient obligatoire sur les transactions commerciales entre entreprise (BtoB) en France. Et ce, quelle que soit la taille de votre structure.
  • L’obligation d’émission des factures électroniques pour les Grandes Entreprises et ETI (+250 salariés et/ou CA > 50 M€).

1er septembre 2027 : l’obligation d’émission des factures électroniques pour les PME et micro-entreprises ( -250 salariés et/ou CA < 50 M€).

 

La mise en place de la réforme et d’une solution qui vous permettent d’être en conformité avec cette dernière se fait progressivement, avec des phases de test, de paramétrage et d’ajustement.

 

L’essentiel, c’est d’anticiper et de démarrer les préparatifs tôt pour avancer à votre rythme, sans stress.

 

2. « Une Plateforme Agréée, c’est juste un logiciel de facturation »

Absolument pas ! La Plateforme Agréée est un fournisseur de lien technique (un tuyau) entre votre outil de facturation habituel (ERP, logiciel…), les Plateformes Agréées de vos fournisseurs et clients, et le concentrateur mis en place par l’Etat pour collecter les données de facturation des entreprises.

Son job ?

  • convertir vos factures dans le bon format (UBL, CII, Factur-X),
  • les transmettre au bon destinataire (PDP/PA du destinataire),
  • suivre leur statut et envoyer les données à l’administration.

Bref, la Plateforme Agréée complète votre outil, elle ne le remplace pas !

 

3. « Oh chouette, il existe des Plateformes Agréées gratuites !»

Dans vos rêves !

Vous allez entendre parler de « Plateforme Agréée gratuite ». Mais attention. Une PDP (ou PA) c’est un tuyau technique comme on vient de le voir. Lorsqu’elle est annoncée gratuite, vérifiez bien ce qui est inclus et ce qui ne l’est pas. Par exemple, PDP ou pas, vous devez assurer la conservation de vos factures dans une espace sécurisé. Votre PDP / PA prévoit-elle l’archivage probatoire de vos factures ? (voir l’idée reçue suivante).

Challengez les acteurs de la PDP / PA sur cette question. A moins que vous soyez prêt aux devis inattendus ou des développements additionnels souvent coûteux…

 

 

4.  « Les Plateformes Agréées stockent toutes mes factures à vie »

Faux, et c’est un point important car certaines PA peuvent rester évasives sur le sujet. 

Dans le texte, les PDP n’ont pas l’obligation de proposer l’archivage probatoire pour obtenir la certification. La PA transmet, mais l’archivage légal fixé à 10 ans n’est donc pas forcément inclus. Renseignez-vous : certaines proposent un vrai service d’archivage, sinon il faudra prévoir une solution supplémentaire pour être tranquille et conforme.

C’est la responsabilité de l’entreprise de s’assurer de l’archivage légal de ses documents, que ce soit en interne, via un archiveur certifié ou via une Plateforme Agréée incluant l’archivage pendant 10 ans.

 

5. « Mon éditeur de logiciels de gestion est forcément prêt ! »

Non. Beaucoup aimeraient vous le faire croire. La réalité c’est que personne n’est vraiment prêt a 100% car les spécifications de l’Etat évoluent encore. Tous ne sont pas tous certifiés et en conformité règlementaire avec le Décret n° 2022-1299 du 7 octobre 2022. Vérifiez la liste des plateformes de dématérialisation agréées immatriculées sur impots.gouv. Certains éditeurs ont aussi fait le choix de s’entourer d’offres partenaires pour compléter leur système.

Quand bien même votre partenaire ERP serait prêt, comparez, échangez avec vos conseillers, et surtout choisissez selon vos besoins.

 

6. « Je dois prendre la Plateforme Agréée de mon éditeur de logiciel »

Pas forcément. Si certains éditeurs intègrent une Plateforme Agréée dans leur offre, cela ne veut pas dire que vous êtes contraints ! Le choix du prestataire PDP est libre et doit répondre d’abord à vos besoins fonctionnels, techniques ou métiers.

 

Appuyez-vous sur vos propres conseils (expert-comptable, intégrateur, consultant) pour choisir la PA qui vous convient.

 

Autrement dit : ne vous laissez pas imposer une solution par défaut. La réforme de la facture électronique est une opportunité de structurer vos flux et votre organisation… pas de les subir.

 

 

7. « Je n’ai droit qu’à une seule Plateforme Agréée »

Non. Encore une fausse croyance. Une entreprise peut parfaitement utiliser plusieurs PA, selon son organisation interne ou ses flux.

Une société multinationale peut totalement affecter une PA différente pour chaque filiale, chaque entité comptable ou chaque type de flux (clients/fournisseurs).

Dans ce cas, l’administration reconstitue les échanges via le Concentrateur de L’État (anciennement “Portail Public (PPF)”) qui centralise les données. Pas d’inquiétude là-dessus.

 

8. « Choisir une Plateforme Agréée c’est être automatiquement conforme »

Ce serait trop simple !

Le fait de confier vos factures à un prestataire immatriculé PDP est un excellent point de départ, mais cela ne garantit pas à lui seul votre conformité.

L’entreprise reste responsable :

  • de la qualité des données que vous transmettez à la Plateforme Agréées (anciennement « PDP »),
  • du respect des formats exigés,
  • du suivi de vos flux.

Passez en revue vos processus internes dès maintenant. On dit ça, on dit rien, mais les solutions TEDD & Esker vont vous permettre dès aujourd’hui de gérer vos factures et de détecter les données à compléter pour préparer votre mise en conformité.

 

9. « Avec des clients étrangers, je peux me passer de Plateforme Agréée »

Faux. Une bonne Plateforme Agréée est là pour assurer la conformité, quelle que soit la destination de vos factures.

La facture électronique ne concerne pas uniquement les échanges entre entreprises françaises. Elle couvre également les opérations B2B internationales, notamment les factures export et les transactions intra-UE.

C’est votre cas ? Eh bien, vous avez tout intérêt à anticiper cette exigence en vous appuyant sur une plateforme qui gère ces flux spécifiques. Vous devrez transmettre les données de ces factures à l’administration fiscale (e-reporting). Une Plateforme immatriculée d’envergure internationale est alors un atout, car elle sait s’interfacer avec des protocoles et formats divers (chaque pays a sa particularité).

 

10. « Attendons de connaitre les PA qui seront officiellement agréée »

Non. C’est une erreur stratégique. Le cadre réglementaire, les formats attendus, les obligations fiscales et les mécanismes d’échange sont déjà fixés. Les Plateformes Agréée sont immatriculées en continu. Regardez plutôt du côté des premières PA immatriculées… elles ont souvent une expertise depuis longtemps du sujet de la dématérialisation. La Plateforme Agréée d’Esker (partenaire de TEDD Factures Fournisseurs et TEDD Factures Clients) fait partie des toutes premières (la 5ème pour être précis) à avoir eu son immatriculation.

Attendre reviendrait à perdre un temps précieux, mieux vaut :

  • cartographier ses flux de facturation,
  • identifier ses besoins spécifiques,
  • choisir une solution technique évolutive,
  • lancer les premiers tests dès maintenant.
 

 

11.  “Je ne suis pas concernée par la réforme car je suis en B2B International / B2C »

La RFE vous concerne aussi ! Sans aucun doute, votre comptable vous en parlera mais en BtoC vous êtes concerné par le e-reporting. Vous continuerez d’éditer vos tickets de caisse mais vous devrez rendre compte régulièrement à l’état (voir ici quelle sera votre fréquence de transmission des données de transaction et de paiement e-reporting)

Dans votre cas c’est très important de choisir une solution de plateforme agréée capable de faire ce reporting au concentrateur étatique grâce à la génération automatique d’un ticket Z. Ticket Z ? C’est le résumé attendu concernant vos ventes sur une période donnée.

 

12. « Les Plateformes Agréées espionnent mes données »

Absolument pas. Les Plateformes Agréées traitent uniquement les données nécessaires au respect de la réforme : mentions obligatoires, montant HT/TVA, destinataire, SIREN, etc. Elles sont tenues de respecter des règles très strictes de confidentialité, de sécurité et de suivi d’accès, sous le contrôle de la DGFiP.

Sachez que toutes les Plateformes Agréées doivent faire l’objet d’un audit de sécurité et démontrer leur conformité, c’est une des conditions pour être immatriculées et ainsi permettre dès aujourd’hui d’envoyer vos factures et de détecter les données à compléter pour préparer votre mise en conformité.

 

13. « Personne ne vérifie vraiment, on peut trainer un peu… »

Détrompez-vous ! Bien qu’une période de tolérance soit déjà annoncée, l’administration contrôlera la bonne transmission des données et le respect des obligations. Mieux vaut être prêt dès le début, pour éviter les mauvaises surprises lors des premiers contrôles ou demandes de justificatifs.

Voici les risques pour les entreprises qui ne se conformeraient pas à la Réforme de la Facture Électronique (RFE) :

  • Amende de 15 € par facture non conforme ou non transmise au format électronique, plafonnée à 15 000€ par an et par entreprise.
  • Amende de 250 € par transmission de données (e-reporting) manquante ou erronée, également plafonnée à 15 000€ par an.
  • Redressements fiscaux peuvent s’ajouter si l’entreprise ne respecte pas ses obligations de transmission ou de déclaration.

Ne pas se conformer peut aussi entraîner des conséquences opérationnelles (factures rejetées, retards de paiement, image dégradée auprès des partenaires…).

 

14. « Une fois ma PA choisie, je n’ai plus rien à faire »

Et bien vous pourrez souffler un coup mais sachez que la relation avec votre PA est vivante.

Il faut suivre d’éventuelles évolutions sur les nouvelles données attendues par l’état, assurer la mise à jour de vos outils, vérifier la qualité des données transmises, et rester informé des attentes règlementaires.

La vigilance, c’est la clé !

 

 

15. « Changer de Plateforme Agréée, c’est une galère »

Rien n’est gravé dans le marbre ! L’administration a prévu des procédures simples et encadrées pour permettre aux entreprises de changer de PDP si votre fournisseur ne correspond plus à vos attentes. Il est possible de notifier un changement de PDP, avec une transition progressive et sécurisée pour éviter toute interruption de service.

Pour vous éviter des démarches de changement de PDP… on ne peut que vous conseiller de choisir dès le début une PA interopérable, bien documentée, et capable d’anticiper les évolutions, afin de garantir une flexibilité maximale.

Cela dit, on est d’accord, c’est comme un mariage, bien choisir son partenaire du premier coup, ça coute moins cher.

 

16. « Vite vite, on m’a dit que je devais déclarer dès aujourd’hui ma PA »

Non. On ne se précipite pas quoi qu’on vous dise !

Oui, anticiper la question de la Plateforme Agréée va être important.

Notre conviction : le choix d’une Plateforme Agréée est surtout synonyme de conduite du changement pour votre entreprise.

Avec la Réforme de la Facturation Électronique, vous allez devoir :

  • vous pencher sur la qualité et la complétude des données dans votre ERP et les corriger si besoin;
  • faire le point sur vos workflows;
  • valider vos cas d’usages métiers;
  • cartographier vos transactions assujetties à la TVA (celles qui rentreront dans le champs e-invoicing ou dans le e-reporting) ;

Pour connaitre tous les champs exigés par la RFE rendez-vous sur le site de l’état.  

Pas de secret : il faut an-ti-ci-per ! C’est un travail chronophage mais indispensable. Le risque ? Traiter ce sujet en dilettante et se retrouver au pied du mur à la veille de la mise en oeuvre de la réforme.

Imaginez, vous déclarez une PA et vous vous rendez compte après qu’elle ne couvre pas votre cas d’usage particulier ? Donc, prenez le temps de choisir la PA qui répond à vos besoins mais inutile de se précipiter ! La déclaration, ce sera quand vous serez prêts.

 

Pour conclure

Notre conviction : la conformité n’est pas l’unique sujet : bien se préparer, identifier ses besoins et choisir le partenaire qui cochera toutes les cases, l’enjeu prioritaire est là !

Il faut profiter de cette obligation légale pour faire évoluer vos process et les automatisations que vous mettez en œuvre. C’est l’opportunité de renforcer votre maitrise sur l’organisation de vos flux internes, votre archivage, l’interopérabilité de vos solutions de gestion, votre sécurité, la qualité de votre base de données…

Saisissez-vous de cette opportunité et surtout entourez-vous des bons partenaires pour aborder cette transition avec toutes les chances de réussite.

D’ailleurs Flowwa vous propose deux services de sa plateforme de Dématérialisation TEDD :

Les deux solutions s’appuient sur la technologie robuste d’Esker qui est une Plateforme Agréée internationale !

Optez pour ces solutions qui sont disponibles immédiatement, c’est l’opportunité de tester et valider d’ores et déjà vos flux avant la mise en œuvre obligatoire de la réforme.

 

Besoin de préparer votre conformité à la RFE ? Contactez-nous, l'équipe Apsys répond à toutes vos questions.

 

 

Facture électronique : 16 idées reçues (et leurs vraies réponses) sur les Plateformes Agréées !